Pöultrygeist, Night of the Chicken Dead de Lloyd Kauffman, avec Lloyd Kaufmann, Ron Jeremy, Jason Yachahin, Kate Graham USA, 2006, 1h39, vost Ne vous laissez pas abuser par son titre, son pitch, la personnalité de son réalisateur, sa société de production. "Poultrygeist, Night of the Chicken Dead" est une véritable bénédiction, une authentique, sincère et jouissive œuvre trash comme on n’en avait pas vu depuis des temps immémoriaux. Le jeune et fougueux Arbie revient à Tromaville pour constater deux cruelles vérités : le cimetière indien où il connut ses premiers ébats est désormais recouvert d’une enseigne de la chaîne de fast food American Chicken Bunker, dirigée par le très équivoque Général Lee Roy. Mais surtout, Wendy, son grand amour, s’est convertie aux joies du saphisme avec Micki, meneuse de la manifestation anti fast food. De dépit, Arbie décide de rejoindre le personnel d’American Chicken Bunker, et découvre l’envers peu reluisant du décor. Profitant des règles sanitaires très permissives, des œufs dégueulasses aux veines apparentes, possédés par les esprits des natifs américains, parviennent à s’immiscer dans les menus du jour. Malgré les avertissements d’un versatile Ron Jeremy et d’un Paco transformé en burger, le fast food ouvre ses portes, et contamine vite ses consommateurs. Dans des orgies d’explosions intestinales, de projections massives de vomis et de pus verdâtres, les poulets géants indiens zombifiés se multiplient et massacrent joyeusement les survivants. Ce n’est qu’au sortir d’un véritable carnage qu’Arbie regagnera le cœur de sa belle… "Poultrygeist" est un enchaînement discontinu de scènes choc, donnant littéralement l’impression de voir un épisode de "South Park" en grand format. Du gore, du slapstick, de la provocation dérivée de l’univers de Trey Parker et Matt Stone, et même du musical. Même si Lloyd Kaufman reste peu confiant quant au montage financier d’autres films du même tonneau, "Poultrygeist" reste une vision intègre et sans concessions d’un cinéma confectionné par la seule passion de ses maîtres d’œuvre et de leurs fans à travers le monde. Ce qui, l’air de rien, est assez unique dans l’histoire du 7e Art. (d'après la chronique de Drexl sur Nanarland)
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