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l'étrange festival   2018

26/9/2018

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Un reportage d'Innana Ivert 
Photo

365 jours, c'est trop long entre deux PIFFF, alors cette année, je me suis lancée dans un festival que je n'avais encore jamais fréquenté, l’Étrange Festival, au Forum des Images.
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Première constatation, le programme est dense : 11 jours de projection, 21 films en compétition, un focus kazakhe (7 films) et iranien (2), une carte blanche à Jackie Berroyer (5), une session nouveaux talents (5), Mondovision (10) et 7 sessions de courts métrages, le tout réparti dans 3 salles. Inutile de dire que je n'ai pas assez de mes deux yeux et d'un seul cerveau pour visionner et digérer tout ça. J'ai donc pris sur mon temps libre (un week-end) pour essayer d'assister à quelques projections…
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perfect

Photo

Film en compétition
Un adolescent appelle sa mère au téléphone, il est couvert de sang et gît à ses côté le corps sans vie de son amie. Pour le guérir, sa mère l'interne dans une clinique pour jeune qui promet qu'un voyage intérieur l'aidera à se débarrasser de ses pulsions...


​L'acteur principal, Garrett Wareing, avait 15 ans au moment du tournage. Il n'est pas mauvais mais ne crève pas non plus l'écran. Produit par Steven Soderberg et avec ce pitch, on se dit que ça ne peut être que réussi... ou pas. C'est beau, très beau, trop beau presque. Les plans sont léchés, le travail sur l'éclairage énorme (tout rouge ou avec des couleurs éteintes lors des « flash-back » paléolithiques), on sent que le réalisateur s'est appliqué mais le scénario, mes amis... Comment dire ? Ils ont juste oublié que le film avait pour but de nous dire quelque chose et que le spectateur avait besoin de clés pour déchiffrer le film, clés que de toute évidence je ne possède pas (et je ne suis pas la seule, j'en ai discuté avec une autre personne du public, entièrement du même avis).

Les jeunes « internés » se doivent d'effectuer une sorte de méditation afin de gommer chez eux toute trace de pulsion primaire et devenir ainsi « parfait ». Pour les aider, les médecins du centre leur fournissent des cubes en plastique transparent que les cobayes doivent intégrer à leur corps (en retirant une « pièce » au scalpel), ce qui est censé contribuer à leur reprogrammation. Chez notre jeune meurtrier, cela provoque des visions de plage en liberté et de scènes de boucherie paléolithique. Va comprendre. Le « twist » final n'éclaire pas notre lanterne (j'hésite à vous spoiler)... Bref, on en ressort en se disant juste « tout ça pour ça »...


​meurs monstre meurs

Photo
D'Alejandro Fadel (Chili/Argentine/France)

Film en compétition
Dans un coin bien paumé de la cordillère des Andes, un corps féminin sans tête est retrouvé. La police enquête, l'inspecteur Cruz essaye de comprendre qui est le meurtrier quand le mari d'une des victimes est interné et parle des voix dans sa tête qui prononcent sans cesse « Meurs, monstre, meurs ».  Y a t'il un vrai monstre ou n'est-il qu'une manifestation des névroses de ce personnage ?


La photographie du film est incroyablement travaillée, le rythme, lent, se calque  sur la vie sans histoire des habitants de cette campagne montagneuse. De plus, l'importance de la bande son, quasiment dépourvue de musique, mais nimbée de bruitages hyper-réalistes amplifie l'angoisse ressentie au visionnage.

La scène d'introduction est fabuleuse, elle attrape le spectateur dès les premières minutes, en établissant un contrat tacite avec lui : voilà l'ambiance du film, suivez-le avec attention. Beaucoup d'autres plans sont également très beaux, dans une ambiance toujours pesante et mystérieuse (cf les extraits disponibles). Rien que pour ça, le film vaut le coup d’œil. Pour ses acteurs également, le casting, impeccable, nous fait découvrir des faciès improbables et la voix profonde et gutturale de Victor Lopez.

Sur le fond, je ne suis pas sûre d'avoir bien compris le propos du réalisateur mais soyons clair, les Sud-Américains ont un vrai problème avec le sexe (pression catholique?).

the nightshifter

Photo
De Dennison Ramalho (Brésil)

Film en compétition
Brésil, Stênio travaille dans une morgue pour ramener l'argent servant à faire vivre sa famille (une femme qui le déteste et deux gamins, dont un fils, quasi-adolescent qui traîne dans diverses magouilles). Stênio a une petite particularité : les morts lui parlent, racontant leurs derniers moments ou encore des secrets plutôt encombrants, dont le cocufiage dont fait l'objet notre légiste. Pour se venger, il envoie une bande de dealers régler le sort de l'amant, déclenchant malgré lui la fureur de sa femme, victime collatérale de cette vendetta, qui viendra le hanter...


Mise en scène assez simple, le film tient sur l'idée de base assez originale (qui s'étoffe ensuite en thriller fantastique sur la thématique de la possession) mais le scénario est plutôt brouillon avec des péripéties un peu forcées (ça tire à la ligne). Le contexte brésilien amène quand même une pointe d'originalité (les gangs, la misère sociale, le glissement de terrain qui submerge la morgue de cadavres).

Les corps bénéficient d'une belle animation (mélange de prise réelle et d'images de synthèse aboutissant à un réalisme un peu fantasmagorique très intéressant).
Un humour assez bien dosé complète ce film qui ne restera pas dans les annales mais que j'ai cependant regardé avec plaisir.
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l'hôpital

Photo

D'Arthur Hiller (USA/1971)

Tout fonctionne de travers dans ce CHU de Manhattan : le quartier est envahi de manifestants défilant contre l’agrandissement de l'hôpital (et l'expulsion, du même fait, des habitants), des patients en pleine santé se retrouvent comateux 3 jours après leur entrée et des médecins tombent comme des mouches (mortes) dans les différents services…
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Comédie hospitalière avec George C. Scott en chef de service dépressif et Diana Rigg en fille d'un patient comateux, scénario et dialogues de Paddy Chayefsky (oscarisé en 1971 pour la peine), ce film a été une belle découverte. George C. Scott est absolument hilarant en chef de service débordé par les événements (entre les meurtres et l’incompétence crasse de certains de ses collègues). Les dialogues sont particulièrement savoureux, teintés d'un humour noir sarcastique, [NDLR: à l'image de nombreuses comédies de l'époque prenant pour cible les travers de la société américaine de l'époque, ce sont avant tout des œuvres de scénaristes brillants, comme celles de son collègue Terry Southern, l'auteur du script de Docteur Folamour, dans lequel excellait -coïncidence, je ne crois pas- un certain George C. Scott]. C'est MASH à l'hôpital, moins le talent de mise en scène de Robert Altman, ce qui aurait apporté un peu plus de peps au film.


Ce film est aussi un étonnant voyage dans le temps, entre la crise sociale qui dévaste New York (et ses manifestations raciales), l'absence de considération pour les personnages féminins (pas un seul médecin n'est une femme et il faut voir comment Scott s'adresse à la chef infirmière) et l'utilisation du terme « nègre » pour designer les manifestants afro-américains... Flash back malgré tout d'actualité quand on regarde la situation actuelle des communautés « minoritaires » aux Etats-Unis et la déliquescence du système de santé, de leur côté de l'atlantique comme du nôtre ! Une pertinente piqûre de rappel...


the man with a magic box

Photo
De Bodo Kox (Pologne)

Film de clôture
Adam vit en 2030, en Pologne, dans un monde ultra militarisé et high-tech, où les humains sont pucés pour être facilement identifiés... Il tombe amoureux de Goria, bureaucrate haut placée dans l'entreprise où il est homme de ménage. Dans l'immeuble désaffecté où il végète, il découvre une radio ancienne qui lui permet de voyager en 1952...


Photo léchée (le réalisateur vient de la pub) mais pas trop, les acteurs sont plutôt bons et arrivent à nous faire croire à cette histoire d'amour un peu désespérée dans ce monde déshumanisé. Les plans sont fluides et l'étalonnage aux couleurs éteintes donnent une belle ambiance au film, malheureusement désamorcée par une musique ridiculement emphatique, un scénario assez bancal et une impression constante de déjà-vu. En vrac, le film rend hommage (si on est poli) ou pille éhontément (si on est franc): Brazil, Blade Runner, Eternal Sunshine, 1984, Fight Club, Le Fils de l'homme, tout ça en moins talentueux.

Du coup, on joue un peu plus à « Chercher Charlie » qu'à « je me passionne pour le film ». Le réalisateur a trop copié sur ses voisins et il n'arrive pas à insuffler l'étincelle qui pourrait faire prendre la sauce, dommage. De plus, il nous vend un twist éculé comme une révélation à tomber... Bel essai, mais pas transformé.
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la séance retour de flamme

Photo
Le film nitrate est grand, et Serge Bromberg est son prophète!

Serge Bromberg et sa société Lobster présentaient deux courts métrages restaurés, adaptés de nouvelles de Poe, et un moyen métrage (série B, 59 minutes), restauré également, dont les bandes ont bien faillies ne jamais être retrouvées (il en a acheté les droits il y a quelques années mais n'a reçu que la moitié des bobines, l'autre moitié ayant été retrouvées des années après aux USA).


The Tell-tale heart, 1928 est l'adaptation muette de la nouvelle éponyme de Poe (Le cœur révélateur), dans un style expressionniste qui fait particulièrement penser au Cabinet du Dr Caligari.
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Rachmaninoff's Prelude, film indépendant britannique de 8 minutes de 1927, entièrement conçu, joué et produit par Castleton Knight est une petite merveille... à condition de bien caler la bande son ! Ça n'est pas le cas pour la version que vous trouverez en hyperlien : le prélude de Rachmaninoff ne devrait commencer qu'à deux minutes du début pour coller parfaitement aux images (en gros, il fallait que la fin du morceau soit raccord avec la fin du court, et non pas le début).
Le rapport avec Poe? Castleton Knight (quel nom!) lit une nouvelle du poète, "l'emmurée vivante", et s'imagine vivre la même situation. C'est tout, ça dure six minutes, mais ça fonctionne incroyablement bien! La magie du muet. 

Quand à la série B, c'est une pure merveille. Le crime du Dr Crespi s'est payé l'audace (l'inconscience?) d'embaucher l'immense Erich Von Stroheim (Greed, Folies de femmes, La grande illusion,  Sunset Boulevard, L'alibi, Les disparus de Saint-Agil),  lequel, fidèle à ses habitudes, a demandé un cachet astronomique. Du coup, il ne restait aucun budget pour... tout le reste ! Pas de décors, ni de script, , ni de direction d'acteur. Tout est en roue libre !!! Von Stroheim cachetonne ouvertement tout en cabotinant comme un diable, un vrai régal à regarder. un peu comme si Roger Corman s'était offert les services d'Orson Welles...




​images pour un zoo


Projection n°7 de courts métrage en compétition


Alors là, grand, grand moment de solitude. Je suis cartésienne, même si je peux regarder un film pour les sensations qu'il procure, j'ai besoin de me laisser porter par un semblant de scénario... Et là, parmi les 11 (!!!!) courts présentés, plusieurs étaient étiquetés « expérimental ». J'aurais dû me douter que je n'appartenais pas du tout au public visé. 8 minutes de gloubi-boulga d'images de neige (genre la télé ne capte pas) sur fond de techno épileptique (c'est très long, huit minutes !!!)(Keep that dream burning), défilé de motifs géométriques commentés par une voix off pénible (Re-vue), économiseur d'écran Windows (L'indomptable) ou poncifs de pseudo-réflexion métaphysique (« Le monde ne commence que lorsque nous commençons à le comprendre » WTF??) sur images de big bang psychédélique (Skoro nista), j'en ai eu pour mon compte !!
​
Heureusement, trois courts rattrapaient un peu cette séance de torture : Stockholm de Camille Roubinowitz, réflexion sur nos « amis » les chiens ; El escarabajo al final de la calle de Joan Vives Lozano, où un homme dont on a prédit la mort dans une semaine profite à fond de ses derniers moments (très drôle) et mon préféré (que vous pouvez voir en entier sur le lien), The shivering thruth de Vernon Chapman, composé de trois petites histoires, dont la plus longue explique pourquoi un battement d'aile de papillon déclenche des tornades à l'autre bout du monde (en pâte à modeler, image par image et très très drôle).

Bref, belle expérience de festival, à réitérer avec grand plaisir l'année prochaine !!


un petit pot sur la morte

Par Hyppolite Büro
En complément de l'article d'Innana, ci-joint mon impression d'un film qu'elle n'a pas vu, et mon expérience d'une séance qui n'a (presque) pas eu lieu. Juste pour le fun.

she

Film d'animation chinois réalisé en stop motion, SHE nous plonge dans un univers fantasmagorique dont les personnages principaux sont des chaussures.  A la naissance les chaussures femelles sont mutilés pour devenir des mâles; une femelle enceinte s'enfuit, accouche d'une fille, libère ses congénères du joug masculin, crée une utopie où les femelles peuvent vivre libre...jusqu'à ce que l'hiver arrive, et que la nature cruelle reprenne ses droits...
Tout à la fois métaphore de la violence de la société chinoise vis à vis des filles via la politique de l'Enfant Unique et réflexion mélancolique sur les impasses existentielles de nos choix en tant que parents (les enfants se retourneront toujours contre nous, quoique l'on fasse), ce film muet constitué de 5800 plans délivre une poésie visuelle rarement vue sur nos écrans. il est l'œuvre d'un jeune cinéaste qui mérite assurément d'être découvert et encouragé en Occident, parce que je suis pas sûr que son travail recueille l'aval du Bureau du film Chinois. Son  nom est Zhou Shengwei. Un artiste à suivre.

la séance invisible: night god

Photo
pourtant ça avait l'air bien...

D' Adilkhan Yerzhanov (Kazakhstan)

Focus Cinéma Kazakh


Le film que je ne voulais pas rater; un post-apo oniriquo-philosophique, ce n'est pas exactement le genre de films qu'on s'attend à voir quand on évoque le cinéma kazakh habituellement distribué en France (souvent passionnant au demeurant, mais dans une veine plus réaliste).

Or donc je me pointe à la séance du jeudi 13, et à l'entrée le personnel nous informe que la projection accusera vingt minutes de retard à cause d'un problème technique. Qu'à cela ne tienne, en attendant l'animateur nous propose de rencontrer le réal avant la séance histoire de patienter; un peu cavalier vu qu'on a pas encore vu le fillm, mais baste.  Yerzhanov se plie poliment au jeu des Q&A, il évoque sa carrière, les difficultés du cinéma indépendant dans son pays, ses projets, ça dure comme ça pendant quarante-cinq minutes et toujours pas de film. On sent comme un flottement sur scène, de toute évidence l'animateur se creuse désespérément la tête pour meubler et ça commence à se voir.

Déboule alors un assistant qui nous explique que la copie dont le Festival disposait était amputée d'une dizaine de minutes et qu'il a été décidé de recharger le film directement depuis Moscou! Là mes Super-sens de Projectionniste se mettent en alerte: à moins de disposer d'une fibre optique de la mort ou d'un satellite de la NSA, le temps de chargement équivaut au minimum à la durée du film, en l'occurrence 2 heures!
Photo
Au centre Yerzhanov, d'une patience christique, à gauche sa traductrice, et à droite l'animateur crucifié sur un Golgotha d'angoisse, qui se retient de regarder sa montre



Et ça continue comme ça, le malaise est de plus en plus palpable de part et d'autre mais l'animateur tente de sauver les meubles en promettant la séance toutes les cinq minutes. Et là je me dis: soit il sait de quoi il retourne et il se paye nos tronches, soit il n'a aucune idée de ce qui se fabrique en cabine et il se fait balader par son équipe technique. Ayant un peu l'expérience de ce genre de  situations, je penche pour la deuxième hypothèse, et tout en compatissant à son malheur l'impatience me gagne.

C'est ainsi qu'au bout d'une heure et demi d'atttente (!), vaincu je rends les armes. 
Adieu Night God, adieu jeune cinéma kazakh que j'aurais bien aimé défendre, mais j'ai déjà mon lot de séances bordéliques chez moi, merci bien!

Ami lecteur, qui a eu la patience de lire jusqu'au bout ce non-article sur un film pas vu (bravo le professionnalisme!), je te mets donc en lien un papier rédigé par un gars qui est resté visiblement jusqu'au bout, histoire que tu n'ailles pas croire que je me suis complètement foutu de toi.

Sans rancune l'Étrange Festival,  à l'année prochaine!

Et on vous donne d'ores et déjà rendez-vous en octobre au PIFFF 2018, à vous bien sûr, mais aussi à Raspoutine, au Mégaphone Humain, aux différents avatars de Polza Mancini (ils sont légions), à Milhouse Van Houten et surtout à notre chouchou Le Cannibal de Festival (aka Norman Bates, l'Homme à la Tête dans le Sac ou le Putois) et toute la petite troupe de Freaks qui écume ce type festival et qui font que le spectacle est AUSSI dans la salle, on ne s'en lassera jamais! Stay creepy guys, stay creepy!
Photo
Toute l'équipe des bénévoles du Festival venue saluer le public lors de la séance de clôture. A gauche en guest -star, Cousin It de la Famille Adams
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