un petit pot sur la morte: le festival du film merveilleux et de l'imaginaire, session 20168/7/2016 Si vous êtes un tant soit peu interessé par le fantastique en tant que genre cinématographique, il y a de fortes chances que vous fréquentiez des festivals de haute tenue comme le PIFFF ou l'Etrange Festival (si vous êtes Francilien), ou le mythique festival de Gerardmer (si vous êtes provinquais), mais il existe aussi une foutitude de petits rassemblements animés par des passionnés qui se consacrent corps et âme à la promotion d'oeuvres qui ne se verront probablement jamais diffuser dans les circuits traditionnels. C'est à un de ces évènements que j'ai eu la chance de participer en tant que spectacteur, à l'occasion du 7ème Festival du film Merveilleux et de l'Imaginaire, qui s'est tenu du 30 juin au 2 Juillet dernier. Hébergée par le confidentiel Théatre 12, à deux pas de la porte de Vincennes, cette manifestation à la particularité de ne proposer que des court-métrages, issus du monde entier, dont le thème commun est, comme son nom l'indique, le merveilleux, un domaine de l'imaginaire qui exclut le gore, l'horreur, au profit d'une représentation poétique de la réalité. Autant dire le dernier des Mohicans dans le paysage des productions actuelles, et c'est tout à son honneur de chercher à promouvoir une certaine forme de beauté, quelle soit grave ou légère, dans une époque si dépourvue du sens de l'émerveillement. Bon d'accord, mais à quoi bon faire un post sur une manifestation qui vient de s'achever? D'abord, parce que j'y ai vu des oeuvres qui méritent d'être découvertes, ensuite parce que je veux vous inciter à aller découvrir des maifestations qui n'ont aucune couverture médiatique, mais qui valent quand même le coup. A preuve, les bandes-annonces de quelques un des films présentés à la séance à laquelle j'ai assisté. Little thing, de l'israélien Or Kan Tor, qui raconte la solitude d'une créature qui transforme le monde par la musqiue; vimeo.com/160178020 Zero, de David Vitorbi, qui mélange mélodrame familial et science-fiction (produit par Michael Fassebender et Ridley Scott), techniquement magnifique mais desservi par un catalogue de clichés hollywoodiens qui gâchent l'idée de départ, très belle dans sa simplicité. Tentative avortée donc, mais projet original, car conçu comme une web-série co-produite par Youtube, que vous pouvez retrouver sur la chaîne du réalisateur. Un gars à suivre. Foreign waters, de Thomas Guerigen, un cilp musical de l'artiste folk Amelie MacAndless; Jimbo, de Louisiane Brousseau, une satire qui mélange l'esprit poétique de Tati au rire sarcastique du cinéma belge; Indigo, de Paul Snerdal, une histoire de destins croisés trés clipesque, formalement brillante mais assez vaine. vimeo.com/62507415 Tous ne sont pas des chef d'oeuvres,mais, chacun à leur manière, dans leur volonté de contourner la réalité, ils nous confortent dans l'espoir que la beauté sauvera le monde. Peut-être.
Rien que pour ça, le Festival du Film Merveilleux vaut le détour. Et je précise à toute fin utile que je n'ai touché aucun émoulument pour cette chronique. C'est juste que j'ai trouvé ça cool. Rendez-vous pour l'édition 2017!
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