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mad max 2

9/6/2016

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Photo

(Mad Max 2, the road warrior)

de George Miller, avec Mel Gibson, Bruce Spence, Kjell Nillson, Vernon Welles
Australie, 1981, 1h35


Sérieusement, « Mad Max 2 » ? Qui a besoin de lire autre chose que le titre et la date de la séance pour endosser son cuir, faire péter la pompe à nitro dans le ventre de son Interceptor et tracer jusqu'au cinéma le plus proche tout en écrasant au passage des hordes de punks en 125 (attention les enfants, ne faites pas ça chez vous) ?

Et bien, à l'heure où « Mad Max 4 : Fury road » est en cours de production quelque part en Namibie après 25 ans d'attente, il ne me semble pas inutile d'inoculer une petite piqûre de rappel.

Si « Mad Max » avait époustouflé le public par l'audace de son montage, la virtuosité de sa caméra et la noirceur sèche de son récit (...ha oui, et la photogénie du petit jeune qui tenait le rôle principal, ça aide aussi), le futur proche qu'il décrivait avec ses bandes de motards meurtriers et ses flics durs à cuire était encore relativement vraisemblable, sinon réaliste.
Ici, plus aucune trace de ces pudeurs de pucelles. Miller sentant le filon, dépouille le récit de ses derniers oripeaux psychologiques et se concentre sur l'essentiel : la violence nihiliste d'un monde d'où la civilisation s'est retirée. Désormais Max Rotachansky ne se bat plus pour faire respecter un ordre moribond, mais seulement pour faire le plein de son bolide ; le pétrole est devenu le nerf de la guerre, et ses adversaires sont des pirates roulant dans d'improbables chars customisés menés par un méchant de Comic book, Lord Humungus.

Et c'est comme ça qu'en voulant simplement écrire la suite d'un western moderne, on invente un nouveau genre cinématographique : le « post-apocalyptique », qui fit les beaux-jours des réalisateurs de films d'exploitations fauchés italiens et philippins et le bonheur des nanardeurs accros aux bagarres de punks filmées dans un terrain vague pendant plus d'une décennie.
A George Miller, au nom de Cirio H.Santiago, d'Enzo G.Castellari, de Sergio Martino et de tous les trimards de la série Z qui te doivent leur carrière, la patrie des cinéphiles reconnaissante...


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