CABINE FEVER
  • CEKOITESQUE?
  • L'ANTRE DE LA FOLIE
  • ROSEBUD
  • LE BÛCHER DES VANITES
    • ABSURDE SEANCE
    • FREAK ZONE
  • PULP FICTIONS
    • FARENHEIT 451
    • COMIC STRIP
  • SERIES NOIRES
  • PODCAST
  • MES MEILLEURS COPAINS
    • UTOPIA
    • BCTK
    • DUVENT
    • L'ABSURDE SEANCE NANTES
    • UTOPIALLOWEEN

Après la bataille: The neon demon

24/6/2016

0 Commentaires

 
Photo
ATTENTION CA VA SPOILER SEVERE...
 
Alors, le nouvel opus de Nicolas Winding Refn, chef d’œuvre esthétique ou ratage pompeux ?
Et bien, comme toujours avec le surdoué danois, la vérité est quelque part entre les deux.
 

The neon demon ambitionne de nous narrer la violence et la vacuité du monde de la mode, et plus largement de notre civilisation basée sur le « paraître », en suivant le destin de Jessie, jeune fille de la campagne à peine nubile, montant en Californie tel un papillon de nuit affolé par la lumière de l'ampoule sur lequel elle va se griller les ailes (cette métaphore subtile est à l'aune de celles du film, je n'y suis pour rien).
 
Ca vous dit quelque chose ? C'est normal, car c'est un thème récurrent du cinéma hollywoodien depuis que des cinéastes émigrés fuyant l'Europe et découvrant « l'usine à rêve » ont compris, pour en avoir été eux-même la victime, ce qu'est un miroir aux alouettes.
 

Billy Wilder, en réalisant Boulevard du crépuscule en 1950, avait déjà tout dit sur le sujet ; plus récemment, et sur un mode mineur, David Cronenberg et son Map to the stars avait recentré la question sur la tyrannie de la jeunesse qui obère la carrière des actrices hollywoodiennes ; et David Lynch a peut-être réalisé le film définitif sur l'usine à cauchemar avec Mulholland drive.
 

Alors quand Winding Refn s'attaque à la montagne, sachant ce dont le bonhomme a été capable par le passé, c'est peu dire qu'il était attendu au tournant après l'échec du grand-guignolesque Only God Forgives.
 

Alors ces attentes, comblées ? Oui et non.
 

Lire la suite
0 Commentaires

Après la bataille: men and chicken

16/6/2016

0 Commentaires

 
Photo



Et on démarre avec une séance de rattrapage (oui, je suis un peu retard) : Men and Chicken, nouvel entartage philosophico-déconnant jeté à la face du spectateur lambda par un récidiviste des attentats aux bonnes mœurs, le danois Anders Thomas Jensen, sorti le 25 Mai dernier dans l'indifférence polie de la presse spécialisée se remettant difficilement de la gueule de bois causée par deux semaines d'orgie cannoise.


A la mort de leur père, Gabriel et Elias, deux frères quadragénaires particulièrement peu gâtés par la nature et au caractère aussi opposés que possible découvrent qu'ils ont été adoptés. Intrigués (j'allais écrire perturbés, mais ce serait redondant, vous comprendrez pourquoi dès que vous les verrez) par cette subite découverte, ils se mettent en tête de retrouver leur géniteur. Une quête qui les mènera jusqu'à l'île d'Ork, rocher perdu quelque part entre mer du nord et baltique. C'est là que se cache leur père putatif et légende locale aussi crainte que respectée par les autochtones:le quasi-centenaire Evelio Thanatos (!), un prototype de savant fou comme on en fait plus depuis la mise à la retraite du professeur Fansworth. Après moult détours et mises en garde de rigueur par les autorités locales, les deux frangins (qui entretemps ne sont plus que demi-frères) débusquent enfin la cachette du paternel, une ferme en ruine dissimulée au fond d'un bois et aussi guillerette qu'un asile psychiatrique hanté. Joies des retrouvailles ? Pas vraiment, car le comité d’accueil, constitué par trois lointains cousins de Leatherface, ont une façon bien à eux de repousser les indésirables : à grand coups d'animaux empaillés dans la tronche !
C'est de cette virile manière qu'ils font la connaissance de Gregor, Joseph et Franz, les autres rejetons d'Evelio, qui leur interdisent l'accès au Père ; bien décidé à passer outre, Gabriel et Elias explorent les recoins de la labyrinthique bâtisse, mais tombent vite nez à bec avec les principales occupantes des lieux : des poules, beaucoup de poules, un nombre incongrûment élevé de poules, avec des pattes bizarres... 

 


Lire la suite
0 Commentaires

    sorties

    découvrez les films en avant-première, ainsi que les sorties récentes à ne pas rater selon mon humble avis (mais vous faites ce que vous voulez).

    Archives

    Décembre 2021
    Novembre 2021
    Janvier 2021
    Octobre 2020
    Septembre 2020
    Août 2020
    Juin 2020
    Avril 2020
    Mars 2020
    Février 2020
    Janvier 2020
    Décembre 2019
    Octobre 2019
    Septembre 2019
    Juillet 2019
    Juin 2019
    Mai 2019
    Février 2019
    Janvier 2019
    Décembre 2018
    Novembre 2018
    Octobre 2018
    Septembre 2018
    Août 2018
    Juillet 2018
    Juin 2018
    Mai 2018
    Avril 2018
    Mars 2018
    Février 2018
    Janvier 2018
    Décembre 2017
    Octobre 2017
    Juillet 2017
    Juin 2017
    Mai 2017
    Avril 2017
    Mars 2017
    Février 2017
    Décembre 2016
    Octobre 2016
    Août 2016
    Juillet 2016
    Juin 2016

    Catégories

    Tout
    Biopic
    Comédie
    Comédie
    Comédie Dramatique
    Comédie Musicale
    Court Métrage
    Court-métrage
    Documentaire
    Drame
    Evenement
    Expérimental
    Expérimental
    Fantastique
    Festival
    Film D'animation
    Horreur
    Politique
    Post Apocalyptique
    Post-apocalyptique
    Thriller
    Zombies

    Flux RSS

Sauf indication contraire, tous les textes présentés sur ce site sont de moi; vous pouvez librement les partager et les copier à condition d'en mentionner la source.
Toutes les affiches de l'Absurde Séance sont l'oeuvre et la propriété de duvent.tumblr.com/
Toutes les bannières de ce site sont l'oeuvre et la propriété de Richard George.

© COPYRIGHT 2015. ALL RIGHTS RESERVED.
  • CEKOITESQUE?
  • L'ANTRE DE LA FOLIE
  • ROSEBUD
  • LE BÛCHER DES VANITES
    • ABSURDE SEANCE
    • FREAK ZONE
  • PULP FICTIONS
    • FARENHEIT 451
    • COMIC STRIP
  • SERIES NOIRES
  • PODCAST
  • MES MEILLEURS COPAINS
    • UTOPIA
    • BCTK
    • DUVENT
    • L'ABSURDE SEANCE NANTES
    • UTOPIALLOWEEN