3 films en compétition ce mercredi , plus 1 reprise, dans une journée placée sous le signe de la thématique "secte apocalytique", à l'exception du premier; avec de l ' immédiatement culte, du nostalgique qui a bien vieilli, de l'intéressant mais inabouti et du poussif qui ne passionnera que les geek abonnés à la Japan Expo. Ce qui donne le quarté gagnant dans l'ordre: Dave made a maze, le maître des illusions, the Endless et Ajin-demi human. On reviendra en détails sur les 2 autres films de la compèt' ultérieurement mais ce soir notre reporter de l’extrême Innana Ivert n'a d'yeux que pour le film de Bill Waterson, un petit bijou d'inventivité dont on se désole qu'il ne se soit pas trouvé un distributeur en France pour le sortir en salle. Voici donc en primeur ses notes à chaud de festivalière enthousiaste. Tout simplement génial, comment se fait-il qu’on ai attendu 2017 pour pouvoir se délecter d’une telle inventivité ?? Dave, artiste « broke » (fauché) et donc « broken » (cassé) d’après ses propres mots, commence tout et ne finit rien… quand lui vient l’idée pour occuper un week-end où sa copine est absente de construire dans le salon un labyrinthe en carton dans lequel il s’égare. La toute première partie du film se base sur les réactions (un peu surréalistes) de son entourage, qui hésite entre démonter sa cabane et rentrer dans le labyrinthe (ce que Dave déconseille fortement « c’est beaucoup plus grand de l’intérieur »). Les gourdes remplies et les sandwichs préparés, notre fine équipe (la copine, deux potes, un couple de nordiques ( ???) et une équipe de tournage en reportage) entre enfin dans cette création toute en carton, qui effectivement est immense et dans laquelle ils s’égarent… voir se font dézinguer par des pièges installés par Dave (« sinon, ça ne serait pas un vrai labyrinthe ») Le film est donc très imaginatif, bourrés de références plus ou moins bien cachées (en vrac labyrinthe, les Goonies, le magicien d’Oz, Indiana Jones, 2001…) mais distillées avec assez de délicatesse pour que ça ne soit pas uniquement du fan service. Beaucoup de créativité (entre Gondry et Terry Gilliam) et une intelligence certaine sur la façon dont les choses sont montrées (une décapitation aboutit à une pluie de paillettes rouges, fabuleux comme idée pour que ça ne soit pas sanglant) font de ce film une petite pépite à ne rater sous aucun prétexte. On remercie encore chaleureusement Bill Waterson de ne pas avoir cédé à la facilité du found footage malgré la présence dans les personnages d’une équipe de tournage (ce qui nous permet d’avoir un film cadré, éclairé et filmé correctement MERCI MONSIEUR !!!!) États-Unis - Tout public Durée : 80 min // Ratio : 2.35 // Format : dcp Langue : Anglais // Sous-titres : Français Réalisateur : Bill Watterson Scénario : Steven Sears, Bill Watterson Photo : Jon Boal Musique : Mondo Boys Production : John Chuldenko, John Charles Meyer Interprètes : Kirsten Vangsness, Stephanie Allynne, Nick Thune... EDIT: en bonus, le petit coucou de Bill Watterson au public du PIFFF. Enjoy!
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