Par Innana Ivert Après une petite absence, nous voici de retour pour vous donner notre humble avis sur les quelques de films de la Quinzaine que nous avons eu la joie de visionner (merci au Forum des images de cette reprise). Le très prolifique réalisateur, toujours aussi barré nous livre ici une oeuvre plus commerciale (aka accessible au grand public) en gardant ses thématiques favorites : les yakusas, l'humour et la violence burlesque. Léo, jeune boxeur à l’espérance de vie réduite, se retrouve pris par hasard dans une guerre des gangs entre yakusas et triade chinoise pour aider une jolie junkie. Le ton du film est donné dès la première scène, un combat de boxe qui finit sur une image de décapitation... Beaucoup d'humour, parfois outrancier, de la violence, parfois gratuite mais toujours bienvenue car renforçant le côté drôlissime du film par sa surenchère permanente, Hatsukoi défouraille sec ! Les personnages sont tous déjantés et balancent des répliques souvent très bien senties. Bref, c'est n'importe quoi et c'est assumé. Allez passer un très bon moment avec ce divertissement survolté qui nous sort un peu de la banalité de la production grand public actuelle, entre action, violence et comédie, humour et drame. C'est cartoonesque et imprévisible, totalement jouissif ! NB : Le film sera distribué en France par Haut et court, mais pour le moment, pas de date de sortie... de Babak Anvari Will est barman à la Nouvelle Orléans. Un soir, une bagarre éclate entre un habitué et un inconnu. Un groupe de lycéens laisse tomber un téléphone portable que Will ramasse avant de rentrer chez lui et de recevoir des messages étranges. Il découvre également des photos effrayantes de cadavre décapité. Hanté par ce mystère, sa vie bascule progressivement dans une folie paranoïaque... Et c'est avec gourmandise que nous accueillons un nouveau candidat à notre jeu préféré, le "Qui qui que je copie"... Voici donc un festival de références mal digérées et de scènes déjà-vues (et en mieux) dans de nombreuses œuvres (en vrac, le body horror à la Cronemberg, L’échelle de Jacob pour les hallucinations, du Lovecraft façon Carpenter comme dans L'antre de la folie, du Tenessee Williams au rabais pour l'ambiance sudiste moite et interlope...). Bref, le réalisateur ne fait que copier sur son voisin sans injecter ni patte personnelle ni la queue d'une idée neuve à l'adaptation de cette nouvelle A visible Filth de Nathan Ballingrund (inédit en France). A noter que Dakota Johnson, qui essaye désespérément de casser son image Fifty Shade s'en sort plutôt mal. Armie Hammer fait ce qu'il peut, mais il imprime tellement peu la pellicule, que c'est peine perdue... Ceux qui s'en sortent le mieux sont encore les seconds rôles, mais cela reste trop ténu pour sauver le tout. Ce film doit être distribué en France par Netflix, sans date de sortie pour le moment. Ne vous cassez pas à vous abonner pour ça, ça n'en vaut pas la peine. Petit bonus (parce qu'on est généreux) : voici la bande annonce totalement mensongère de cette bouse, qui ne contient pas une seule image du film. Enjoy !
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