Machete Kills de Robert Rodriguez, avec Danny Trejo, Michelle Rodriguez, Jessica Alba, Antonio Banderas, Amber Heard, Mel Gibson, Charlie Sheen (pardon Carlos Estevez), Lady Gaga. USA/Mexique 2013 1h48 VOST Un justicier, qui surgit hors de la nuit, court vers les ennuis au galooop; son nooom il le signe à la pointe de sa machette, d'un M qui veut dire Machete... (chant traditionnel) Bon d'accord, Machete est un poil plus bourru que Don Diego de la Vega, et il prend rarement le temps de scarifier son initiale sur le torse de ses adversaires, mais il a une excuse: là où l'aristocrate émule d'Errol Flynn se contentait de mettre un pile chaque semaine au commandant Monastorio et à humilier l'infortuné sergent Garcia avant d'aller siffler des mojitos dans son hacienda, Machete doit défaire des politiciens fascistes, démanteler des réseaux de trafiquants de drogue, se colleter avec des terroristes, éviter des bombes humaines, affronter des savants fous et sauver le monde libre, alors bon, des fois, et bien on bâcle un peu le travail et on va à l'os. Et encore, on en est qu'au deuxième épisode! Machete, c'est un héros prolo, et faut pas venir lui baver sur les rouleaux (comme dirait Chuck Norris). Accusé à tort* de la mort de l'agent Sartana dans une opération commando contre les Cartels de la drogue, Machete est contraint par le président des États-Unis en personne d'appréhender en échange de son immunité Marcos "Madman" Mendès, révolutionnaire à temps partiel, marchand d'armes l'autre moitié du temps et psychopathe à tendance schizophrène à temps plein. Pour l'épauler dans sa mission, il peut compter sur l'aide de Shè, la passoniaria mexicaine du premier opus, et celle de "Miss San Antonio", agent fédéral sous couverture glamour, pour l'infiltrer dans le réseau de Mendez. Bref, c'est comme si c'était fait...sauf que si c'était aussi simple l'affaire serait pliée dans le temps qu'il faut à un éjaculateur précoce pour prendre congé de Jessica Alba, et où serait le sport là-dedans? Ce serait sans compter l'acharnement à nuire d'un tueur à gage protéiforme, de catcheurs ninjas indestructibles*, d'un gang d’hétaïres revanchardes et d'un Boss de fin de niveau aux volontés inattendues (il veut dominer le monde*). Vous le savez (ou si vous ne le savez pas je vous l'apprend car je suis bon), Robert Rodriguez fait un cinéma de sale gosse, et comme tous les sales gosses il continue à jouer bien après qu'on l'ait appelé pour passer à table, quitte à se prendre une mandale, quitte à casser son jouet. La franchise "Spy kids", le remake du "Mariachi", "Sin city la suite" (prévue en 2014) et j'en passe, quand il tient un filon, il ne peut pas s’empêcher de l'exploiter. Ce serait dramatique s'il tirait à la ligne mais voilà: Rodriguez en a toujours sous le pied, et quand il commence une histoire, on ne sait jamais jusqu'où il peut aller. De Russ Meyer pour les Walkyries mamelues à Roger Corman pour tout ce qu'il a pu commettre,il n'a de cesse de leur rendre un hommage aussi amoureux qu'amusé. Du propre aveu de Rodriguez, la série des Machete suivra celle des "Rambo": critique sociale déguisée en film d'action dans le premier opus, déconnade patriotarde testonéronée dans le second, et enfin délire total dans le troisième,pulvérisant toutes les limites du bon goût avec "Machete kills: in space!" Comme "Jason", comme "Leprechaun", comme pour tant d'autre franchises qui se sont cassées les dents sur cet écueil, on devra attendre pour savoir Machete a oui ou non jumped the shark comme disent les anglo-saxons quand ils parlent de suspension de la réalité, mais ce qui demeure au-delà de toute prévision c'est ce que Rodriguez aura crée: la seule, l'unique "Mexploitation"! Et rien que pour ça, on lui en est éternellement reconnaissant.Caramba! *cliché!
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(Invasion of the body snatchers) réalisé par Don Siegel, avec Kevin McCarthy, Dana Wynter, Larry Gates, Sam Peckinpah (!) écrit par Daniel Mainwaring USA 1956 1H23 VOST Quand le docteur Miles Bennel, exerçant l'honorable profession de médecin de famille dans la paisible ville de Santa Mira en Californie, retrouve son amie de longue date Becky Driscoll, il ne se doute pas que cette rencontre va le mener aux portes de la folie. Alors qu'on se dit que ces deux fringants jeunes gens, tous deux fraîchement divorcés, vont tomber dans les bras l'un de l'autre au bout des 90 minutes réglementaires, Becky fiche tout par terre en demandant à Miles de surveiller son oncle, qu'elle prétend ne plus reconnaître. Bonne pâte , il s'exécute, et après un bref examen ne trouve rien à redire. Ouf, fausse piste...on peut donc continuer à dragouiller tranquille en invitant sa belle au restaurant, quand soudain Miles est appelé en urgence chez un couple d'amis, Jack et Theodora Belicek, qui viennent de faire une macabre découverte : le corps d'un inconnu gisant dans leur maison, un corps...bizarre, comme inachevé, aux traits flous et dépourvus d'empreintes digitales, mais qui mesure exactement la même taille que Jack... Même si vous l'avez tous certainement déjà vu, ou vu ses remakes, ou simplement en avez entendu parler, je me refuse à dévoiler davantage aux yeux des quelques rares chanceux qui le découvriraient l'intrigue de ce monument du film paranoïaque, qui fit d'un modeste roman de SF destiné au mieux à devenir une série B comme il s'en produisait à la pelle l’œuvre séminale de la contre-culture qui allait jaillir dix ans plus tard. Le mérite en revient au producteur Walter Wanger, qui eut la bonne idée de réunir Don Siegel, pas encore célèbre mais déjà réalisateur chevronné de thrillers, et Daniel Mainwaring, scénariste réputé pour ses idées libérales. C'est de cette alliance inattendue entre la maîtrise des codes du Film Noir et la volonté de commenter la vague d'hystérie anti-communiste que le pays venait d'essuyer que naît la réussite du film. Construit comme un immense flash-back s'ouvrant dans un hôpital psychiatrique, le récit que Miles fait de ses infortunes face à « l'ennemi intérieur » est d'autant plus angoissant qu'il s'inscrit dans le paysage hyperréaliste des petites villes américaines et de ses habitants auquel le spectateur de l'époque ne peut que s'identifier. Constamment tenu en haleine par un récit sec, nerveux, brutal, il assiste impuissant à la destruction d'une communauté humaine inconsciente du danger par une « entité » constituée d'êtres factices aux personnalités indifférenciées... Si le film est indiscutablement un produit de sont temps (la guerre froide, la chasse aux sorcières) transposant fidèlement dans le registre de la science-fiction la peur bien réelle qu'éprouvait les américains de voir le monde s'immoler dans un holocauste nucléaire ou, dans le cas de ce film, le voir sapé de l'intérieur lors d'une invasion pernicieuse des corps et des âmes par des idées corruptrices, il est assez intelligent pour ne jamais mettre grossièrement les pieds dans le plat ; c'est ce qui fait qu'on peut aujourd'hui encore prendre un vrai plaisir à le revoir, alors qu'il ne viendrait à l'esprit de personne de s'infliger des films aussi métaphoriquement lourdingues qu'Invaders from Mars, pour n'en citer qu'un. Au contraire, la contre-culture naissante s'est emparée du film et y a vu une fable prophétique des dangers que conservatisme et conformisme feront peser sur la démocratie (Nixon regnante). C'est d'ailleurs exactement la grille de lecture qu 'adoptera Phillip Kauffman quand en 1978 il en signera le remake, et vous savez quoi ? Il réussira même à surpasser l'original ! Paradoxal ? Certes, mais c'est à la diversité des interprétations qu'il provoque qu'on peut juger de la richesse d'une œuvre, et celle-ci frôle l'ISF ! ...Et que vient faire la profanation de sépultures là dedans me direz-vous ? Et bien absolument rien ! Il s'agit d'une erreur de traduction du distributeur français de l'époque, c'est désopilant ! ...Comment ça y a tromperie sur la marchandise ? Et ben t'avais qu'à lire ce texte jusqu'au bout, fainéant ! (Tôkyô zankoku keisatsu ) réalisé par Yoshihiro Nishimura avec Heihi Shiina, Keisuke Horibe, Itao Itsuji, Shun Sugata, Jiji Bû. 2008 / Japon / VO / 1h50 / vidéo Les japonais ne sont pas des gens comme nous. En Occident, quand on veut faire un film mais qu'on a pas d'argent, on va sagement filmer en huis-clos les déboires sentimentaux et professionnels d'un couple de trentenaires en crise, ou bien, si on préfère les films de genre, on se lancera dans la énième ressuçée du "Projet Blair Witch", compensant le minimalisme des effets par une mise en scène inventive apte à susciter l'angoisse, le suspens ou la surprise. A condition d'avoir du talent. Hélas, ce genre d'initiatives extrèmement rentable se traduit bien souvent par ce que les exégèses de ce type de production qualifient dans leur jargon de métier de "foutage de gueule". Vous avez vu "Paranormal activities"? Alors vous savez de quoi je parle. A mille lieux de cet esprit mesquin et cynique qui menaçait d'asphixier le cinéma fantastique mondial, surgît en 2008 le nouveau messie. Son nom : "Tokyo Gore Police". Son auteur: Yoshihiro Nishimura. N'ayant jamais mis les pieds dans une école de cinéma, passionné par l'oeuvre de Salvador Dali, la littérature fantastique nippone, les films de Cronenberg, Carpenter et Verhoeven, Nishimura se démène dix ans durant dans la filière des effets spéciaux, participant à nombre de productions impécunieuses comme "Meatball machine", "Suicide club", "Machine Girl", où la qualité de son travail et l'aspect hors-norme de ses idées volent plus d'une fois la vedette au film lui-même. Encouragé par ses succès, une petite boite de prod lui met enfin le pied à l'étrier, aux conditions habituelles: en contrepartie d'une liberté totale quant au contenu, on tourne en vidéo, en deux semaines (!), et avec l'équivalent du budget cantine du dernier Rohmer. Plantons rapidement le décor: Dans un Japon du futur, la police a été privatisée, et lutte contre une insidieuse invasions de mutants qui ont la particularité de pouvoir se greffer des armes à la place des membres. Agent d'élite de l'unité charger de les exterminer, Ruka (la magnifique Heihi Shiina d'"Audition") traque le chef de l'organisation tout en poursuivant un secret projet de vengeance contre l'assassin de son père. Voilà pour l'histoire. Le résultat: exactement l'inverse de ces films petits-bras susmentionnés: 1h50 de délire visuel non-stop, de créatures insensées, de corps fendus au sabre dans un geyser de sang, de mutilations multiples et variées, de couleurs pétantes, de fausses-pubs pro et anti-suicides (!!!)... Hermétique à toutes notions de limites, de bon goût, de ridicule, le film enchaine dans la bonne humeur les scènes d'actions toutes plus barrées les une que les autres ( un combat à la tronçonneuse attaché au bout d'une chaîne, la lutte à mort dans un bordel entre une femme crocodile et un mac véreux, une fille-chien dont les bras et les jambes ont été remplacés par des...sabres!). Ca parait fou? Croyez-moi, ça n'est rien par rapport à ce que je ne vous dis pas! Généreux en diable, débordant autant d'énergie que d'humour noir,monument érigé à la gloire du système D, "Tokyo Gore Police" est le manifeste cyber-punk d'une nouvelle génération de cinéastes à qui rien ne fait plus peur, ni le sexe, ni le sang, ni la mort, ni surtout la faculté d'en rire. A tous les apprentis réalisateurs qui bidouillez des films avec trois potes et un spot dans un coin du jardin, je dis: allez voir les films de Nishimura, répandez la bonne parole; faire un film d'horreur avec mille hectolitres d'hémoglobines, une demi douzaine de prothèses en latex, un parking en guise de commissariat et le salon de mes parents en guise de bar, c'est possible, je l'ai vu! (Crash'n burn) Ecrit et réalisé par Chris Stapp & Matt Heath Nouvelle-Zélande 2007 1h17 HD avec Chris Stapp, Matt Heath, Bonnie Soper, Andrew Beattie, Phil Brough Vous connaissez ce sketch du Monty Python's flying circus dans lequel un allumé se met en tête de briser les records les plus stupides, comme de manger la cathédrale de Chichester, de fendre un train en marche avec le nez, ou de sauter par dessus la Manche en un seul bond? Et bien c'est exactement le profil psychologique de Randy "the Kid" Cambell, le cascadeur le plus "bad ass" de Nouvelle-Zélande, qui ouvre le film à sa gloire sur sa tentative à treize ans et des brouettes de sauter le détroit de Cook séparant les deux îles de l'archipel en vélo!. Descendant direct d'une fière lignée de daredevils (comprenez cascadeurs) kiwis, le jeune Randy vit dans l'ombre de son défunt père, le flambloyant quoique malchanceux "Flaming" Reg Cambell. Son rève? Devenir le plus grand cascadeur de Nouvelle-Zélande en franchissant ce fameux détroit et s'échapper enfin de l'île du sud, de la ferme de son oncle et d'une vie insipide indigne d'une tête brûlée. C'est lors d'une exhibition des calamiteux "Timaru Hellriders", une troupe de cascadeurs cornaquée par l'idôle locale, le bète et méchant Dick Johansonson, que Randy embrassera son destin et la future femme de sa vie, Tracy "Tragedy" Jones. Devenu l'homme à tout faire et le souffre-douleur de l'ignoble Dick, Randy va patiemment endurer toutes les avanies, alors que les morts violentes s'amoncèlent autour de lui, jusqu'au terminus de ses rèves: Auckland, la capitale du show business... Raconté comme ça on pourrait s'attendre à un biopic classique, celui du p'tit gars parti de rien mais qui franchit tous les obstacles pour atteindre les sommets par la seule force de sa volonté, bref le genre de produit calibré comme Hollywood en pond avec la régularité et l'absence de fantaisie d'une poule. Sauf qu'on est pas à Hollywood ici, mais en Nouvelle-Zélande, et ça, ça change quandmême deux ou trois paramètres. Laissez-moi vous affranchir: Randy et Dick n'existent pas; ils sont nés de l'imagination de deux comiques stars sévissant depuis une dizaine d'années à la télé néozélandaise, les susnommés Stapp & Heath, que certains ont comparé au duo Parker & Stone, comparaison qui s'applique uniquement dans leur commune prédilection pour l'humour potache et le politiquement incorrect. Parce qu'il y a une différence de taille et qui tient en deux mots: l'esprit kiwi. Ah, l'esprit kiwi! Une alchimie unique combinant l'individualisme et l'opiniatreté du pionnier américain à la décontraction et l'absence de scrupules des bagnards qui ont colonisé l'Australie, avec en prime un petit coté Redneck décomplexé pour la poésie du langage. A l'écran, ça donne un film complètement fou furieux, où des mécanos estropiés croisent des cascadeuses unijambistes, où on saute en scooter au dessus d'une rangée de tondeuses à gazons allumées et renversées, on passe le temps en tournée à se fracasser des bouteilles de vodka sur la tête, on ne peut pas ouvrir la bouche sans sortir l'intégralité de son catalogue d'injures, on se tape dans le dos pour mieux se poignarder la seconde d'après, j'en passe et des pires car le film en a encore beaucoup sous le pied. C'est assez indescriptible finalement, Stapp s'amusant à parodier en les mixant au gré de son humeur le film de groupe de rock en tournée à la "Spinal Tap", le film de prison, le thème Faustien en la personne du méphistophélique Sheldon Snake, le biopic évoqué plus haut, le gore bon enfant des "Seigneurs de la route", les cascades débiles à la "Jackass", le tout marinant dans cette confiture de bon goût que sont les défauts propres aux kiwis, une beauferie decomplexée dont Stapp se moque tout en la revendiquant bien haut comme un trésor national. Outrancier, grossier, trépidant, surprenant, souvent hilarant, gentiment gore, festival de tronches insensées, pur moment de rock'n roll, que dire de plus? "The devil dared me to" est tellement fait pour l'Absurde Séance que c'est avec le trémolo dans la voix des grandes émotions que nous l'accueillons dans note Panthéon personnel: "entre ici, Randy Cambell, avec ton burlesque cortège..." réalisé par John Mc Tiernan, avec Arnold Schwartzenegger, Austin O'Brien, Charles Dance, F.Murray Abraham et Ian McKellen dans le rôle de la Mort... USA/1993/2H10/VOST Danny Madigan est une jeune garçon de onze ans qui préfère de loin les joies du cinéma aux aléas de la vie réelle; et rien ne peut lui faire davantage plaisir que d'apprendre l'arrivée imminente dans sa salle de quartier du dernier Jack Slater, le héros ultime des films d'action "hard boiled". Le projectionniste, un vieil homme qui a pris l'enfant solitaire en affection, l'invite à découvrir le film en avant-première, et lui remet un billet magique, relique du grand Harry Houdini. Et magique il ne l'est pas qu'un peu, car il va projeter littéralement Danny dans le film, le précipitant dans les aventures rocambolesques faites d'explosions d'immeubles, de poursuites en voitures, de coup de théatres et de vannes fatales qui font le quotidien d'un héros de film d'action, au grand dam de Jack Slater, qui ne comprend pas comment ce gosse venu de nulle part en sait plus que lui sur l'enquète qu'il mène, mais au plus grand bénéfice de l'Affreux de service Benedict, qui voit dans ce billet l'opportunité de passer dans notre monde, celui où les méchants, non seulement ne se font pas sévèrement tatanner à la fin, mais ont plutôt de bonnes chances de gagner! Et pendant ce temps-là la Mort rôde... S'il y a bien un film injustement méconnu dans les carrières conjointes de Mc Tiernan et de Schwartzenegger, c'est bien Last Action Hero. Ecrasé par les T-Rex de Jurassic Park sorti la semaine précédente, le film fit un flop et disparut rapidement des écrans. Pourtant, elles étaient rares à l'époque les stars de blockbusters à prendre le risque de jouer avec leur image et à oser l'autodérision. C'est pourtant ce que fit Schwartzie, et malgré l'échec du film, on ne peut qu'être admiratif devant la finesse (oui, j'ai casé Schwartzie et finesse dans la même phrase, mais on parle d'un film qui fait s'affronter Arnold et la Mort du Septième Sceau de Bergman!) avec laquelle le scénariste Shane Black a disséqué un type de films qui se prétait de facto à la parodie, et l'intelligence avec laquelle John Mc Tiernan met en scène ce démontage malicieux des poncifs d'un genre auquel il a donné ses lettres de noblesse. Film "Méta" multipliant les caméos et les citations illustres, Last Action Hero est avant tout une déclaration d'amour au cinéma, un peu comme La Rose Pourpre du Caire, mais avec plus d'explosions... |
Absurde SéanceToutes les chroniques écrites dans le cadre du festival entre 2011 et 2015 Catégories
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